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dimanche 14 juin 2015

Un autre avertissement de la CNIL pour Google

Pour montrer sa transparence dans sa sincérité et l’accessibilité de l’information, Google a suivi le  « concept » de droit à l’oubli, qui a vu le jour le 13 mai 2014 par la Cour de justice de l’Union Européenne. Ce géant américain avait décidé de suivre cette décision en publiant un formulaire en ligne, permettant aux internautes de faire une demande de suppression de contenu, apparaissant sur le moteur de recherche. Tout contenu peut être supprimé lorsque la personne juge que cela peut être problématique pour sa situation personnelle. Ainsi, les internautes auront l’impression de maîtriser leurs traces numériques ainsi que leur vie privée en ligne.
 
Cependant, l'entreprise a désindexé les informations uniquement sur les versions européennes de son moteur de recherche, ce que trouve insuffisant la CNIL. Une mise en demeure a donc été employé auprès de Google afin de précéder à un déréférencement complet. L'entreprise a 15 jours pour réaliser cette tâche faute de quoi elle sera sanctionnée par une amende.  
 
Ce n'est pas la première fois que la CNIL fait face à ce géant du Web. En effet, cette institution avait donné des recommandations à l'entreprise américaine afin d’améliorer sa politique de confidentialité, qui débouchait sur un véritable flou en ce qui concerne la collecte et le traitement des données personnelles des internautes. N’ayant pas respecté ces conseils, Google a été condamné à 150 000 euros d’amendes et a été dans l’obligation de publier un communiqué sur la décision prise, durant 48h. Cette décision  a touché de plein fouet Google par rapport à son image de marque et a porté atteinte à sa réputation. Cette dénonciation a eu un fort impact sur l’entreprise qui la rendu par la suite plus diligente et responsable par rapport au droit des individus.
 
Ainsi, ne faudrait-il pas plutôt sanctionner Google de part un aspect plus symbolique telle que son image au lieu de jouer sur l'aspect pécunier?
 
 

 

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